Il existe de très nombreuses définitions de l’émotion….
Pour les économistes, le plus simple est de s’appuyer sur une lecture de l’émotion (empruntée à la psychologie) à partir de ses composantes.
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L’émotion présente ainsi certaines caractéristiques qui intéressent au plus haut point les économistes !
- L’émotion vient du corps, elle se traduit par des manifestations corporelles et des expressions du visage.
- Elle est associée à une croyance : on a peur « de quelque chose »; on envie « quelqu’un » pour certaines raisons.
La valence d’une émotion peut être mesurée : la joie a une valence positive (elle nous donne de l’utilité) mais on cherchera à éviter la culpabilité ou le regret dont la valence est négative.
- L’émotion implique une tendance à l’action. Par exemple, dans le cas de la culpabilité, c’est la réparation (de la faute commise).
- Elle possède également une dimension contextuelle, liée notamment à la personnalité de celui qui la ressent.
- Enfin, on suppose que l’individu a un certain contrôle (ou une régulation) de ses émotions. Il ne peut s’empêcher de ressentir mais il peut en limiter les manifestations.
Dans quelle mesure ces différentes composantes de l’émotion peuvent-elles mobilisées par l’analyse économique ?