L’aversion à la perte

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L’existence d’une « aversion à la perte » est une conséquence directe de la prise en compte, dans le processus d’évaluation, d’un point de référence.

 L’aversion à la perte est une caractéristique centrale du comportement humain dans un contexte décisionnel [1]. On observe par exemple que les individus vivent très mal une dégradation de leur pouvoir d’achat ou de leur situation professionnelle.

 Sur le plan expérimental, l’aversion à la perte implique que les individus sont plus sensibles aux perspectives de pertes qu’à celles associées aux gains.

  • On observe ainsi qu’en moyenne, pour des enjeux relativement modérés, les individus sont deux fois plus sensibles à une perte qu’à un gain de même valeur.
  • Par exemple, nombreux sont ceux qui préfèrent obtenir 900 euros plutôt que de parier sur une loterie qui leur donne 9 chances sur 10 d’avoir 1000 euros et qui, dans le même temps, opteront pour une loterie dans laquelle ils auront 9 chances sur 10 de perdre 1000 euros plutôt que de perdre (avec certitude) 900 euros.

[1] Pour un test expérimental de l’aversion à la perte, reportez-vous à la tâche suivante. Ou allez directement ici pour tenter de résoudre le problème de Samuelson.