Regardez attentivement dans le portfolio n°1 (ci-dessous à gauche) les choix de loteries proposés sous forme de probabilités (p = 1 chance sur 100, q = 10 chances sur 100, r = 89 chances sur 100).
Vous y retrouvez avecexactitudeles loteries A, B, C et Ddu paradoxe d’Allais.
Puis, regardez maintenantleportfolio n°2 situé à droite (“Allais et la chose sûre”).
Vous constatez que les loteries A et C sont désormais identiques. De même, pour les loteries B et D [1].
Donc si A est préféré à B, alors C est préféré à D.
Par conséquent, lorsque l’on fait abstraction de ce qui se passe lorsque l’évènement rse réalise (que les loteries A et B, d’une part, et C et D, d’autre part, ont en commun), la cohérence des choix dans le paradoxe d’Allais implique bien que si je préfère A à B, alors je dois préférer C à D [2].