Les étudiants sont généralement disponibles et motivés pour participer aux expériences pour des sommes relativement modestes.

• Pour l’expérimentateur, c’est une solution de facilité qui connaît aussi des limites  : la population étudiante n’étant pas représentative de la population d’un pays, les résultats de l’expérience ne sont pas, en ce sens, généralisables.

• Par ailleurs, les étudiants eux-mêmes peuvent adopter des comportements différents : les économistes seraient ainsi plus égoïstes que les étudiants des autres sciences sociales.

• Leur comportement serait ainsi plus conforme à ce que prédit la théorie…

 D’autres expériences ont été menées :

• avec des enfants (notamment pour évaluer la formation des préférences sociales),
• avec des tribus (pour évaluer les différences culturelles de comportement)
• ou même avec des animaux (comme les rats ou même les singes).

 Avec une étude sur le terrain (et à la limite au sein du laboratoire), il devient possible de faire participer :

• des spécialistes de la décision (managers, financiers, ingénieurs),
• des responsables locaux (élus, maires, etc.)
• différentes catégories professionnelles (agriculteurs, chômeurs, sportifs, parieurs professionnels, propriétaires forestiers, etc.)
• ou encore des représentants des organisations syndicales ou d’associations.